Descriere
Dumitru Fărcaş occupe l’une des premières places dans la hiérarchie des grand s virtuoses de la musique populaire roumaine. Fils de paysan de la contrée de Maramureş, il est né en 1938. II a commencé dès son enfance à jouer de la flȗte champêtre, instrument des plus courants dans ces parages, Son talent hors série a été remarqué à l’occasion de concours régionaux réservés aux artistes amateurs, où il a gagné pour trois fois le premier prix. L’action de promotion des jeunes talents, entreprise d’une façon permanente et intensive en Roumanie, lui a permis d’apprendre la musique. Le voilà donc, à 14 ans, élève ă l’Ecole de musique de Cluj-Napoca, où il apprend d’abord la flute et puis la contrebasse et le hautbois. Plus tard, entre 1962 et 1967, II parfait ses études musicales en suivant les cours du Conservatoire de musique ,,Gh. Dima” de la même ville. Bien qu’il y etudiât le hautbois, c’est le taragot qu’il aimait le plus et en a appris seul à jouer, dans le style Folklorique le plus authentique.
Étudiant encore, Dumitru Fărcaş a initié la création d’un orchestre de musique populaire, constitué également d’étudiants: (‘orchestre „Mărţişorul” du Centre universitaire de Cluj-Napoca, dont ii assure Io direction aussi à présent.
Dumitru Fărcaş a obtenu plusieurs distinctions : le premier prix et le titre de lauréat du concours organise dans le cadre du Festival international de la Jeunesse et des Étudiants de Helsinki (1962), le premier prix et le prix exceptionnel du jury au Festival, national des étudiants (1964). II a également participe ă d’autres festivals folkloriques, notamment en Turquie et en Francs, ă Dijon, ou il a remporte le „Collier d’or”, ainsi que le „Disque d’or” décerné par l’Académie Charles Cros (1972).
II a pris part ă beaucoup de tournées artistiques dans de nombreuses localités en Suisse, avec l’orchestre „Doina Argeşului” (1969) et avec l’extraordinaire formation „Les virtuoses roumains” (1973 et 1975). Avec la formation dirigée par le réputé Radu Simian — dont il est le collaborateur depuis 1973 — ii a joue dans plusieurs autres pays européens.
La presse suisse a apporté ses éloges ă Dumitru Fărcaş, en louant sa maîtrise et son art accompli. En voilà quelques extraits : „…le taragotiste Dumitru Fărcaş restera pour nous un souvenir inoubliable, On n’aurait vraiment pas soupçonné ta richesse et ta variété des possibilités sonores de cet instrument en bois des bergers! La profondeur du sens artistique et la maitrise de l’interprète, pour lequel l’instrument était devenu un moyen naturel d’expression des sentiments les plus variés, dégageaient un effet qui, par tout ce qu’il contenait, pourrait être difficilement égalé — mais jamais dépassé — dans une salle de concerts” („Die Ostschweiz”, 1973) ; „…le taragotiste Dumitru Fărcaş nous émut aux larmes, grâce ă son jeu simple, poignant, aux accents directs et raffines” („Gazette de Lausanne”, 1973) ; „Le taragot avait aussi sa place dans un tel programme parfaitement équilibré, et Dumitru Fărcaş lui a confié son message avec goȗt et une habileté qui font de cet artiste peut-être le plus grand spécialiste de taragot de son pays. Fărcaş joue à l’image des grands du jazz qui donnent chaque soir une version différente d’un même thème…” („Feuille d’avis de Lausanne”, 1975) etc.
Le taragot représente la version perfectionnée d’un hautbois primitif, archi-vieux, utilisé jadis d’une façon courante dans les pays du Sud-Est de l’Europe et des Balkans. II a été construit vers la fin du siècle dernier par V. J. Schunda de Budapest, sur la suggestion du compositeur et musicologue hongrois Gyula Káldy et présenté pour la première fois ă l’Exposition de 1900 ă Paris. Ce sont les musiciens populaires roumains qui l’ont mis en valeur en le faisant s’élever aux sommets de l’art ! On le sait bien, c’est Luţă loviţă, un ménétrier roumain de la province de Banat, qui l’a introduit en Roumanie dans la première décade de ce siècle. Le taragot a rapidement trouve sa place dans les orchestres populaires de cette province et a commencé à pénétrer aussi dans d’autres contrées de la Roumanie, Dumitru Fărcaş a introduit avec beaucoup de succès le taragot dans le nord de la Transylvanie.
Notre disque propose aux amateurs de chansons populaires un bouquet de 13 morceaux, choisis parmi le riche et varié répertoire de Dumitru Fărcaş : des doina et des chansons (appelées souvent „hori” en Transylvanie), des danses et une ballade (8). Les morceaux les plus nombreux sont de sa province natale, Maramureş (2, 4, 7, 8, 10, 11, 12 et 13) ; les autres ont été recueillis par lui dans les zones folkloriques de la partie nordique de la Transylvanie (6 et 9), du coeur-même de cette province (1 et 3) et aussi dans sa partie méridionale (5). Tous ensemble, ils constituent un témoignage éloquent des possibilités éblouissantes du taragot, surtout lorsqu’il se trouve dans les mains d’un interprète de grand talent.
Dumitru Fărcaş is one of the greatest virtuosi of Romanian folk music. A peasants’ son, he was born in Maramureş, in 1938. As a small child he began to play the shepherd’s flute used in those places. His remarkable talent was noted at several regional amateur artists’ contests, where he won three First Prizes. As part of the wide-spread actions for the promotion of young talents, he was given the opportunity to study music. At the age of 14, we find him a pupil of the Cluj-Napoca music school. He starts by learning to play the flute and then goes on to the doublebass and oboe. He completes his musical studies at the „G. Dima” Conservatoire in the same town (1962 — 1967). Although at school he studies the oboe, his absolute preference is the taragot, which he learns to play by himself, in the most authentic folklore spirit, ‘
While still a student, Dumitru Fărcaş founded the „Mărţişorul” students’ folk music orchestra of the Cluj-Napoca university center, whose conductor he still is.
He Won quite a number of distinctions: First Prize and the title of Laureate of the Helsinki International Festival of Youth and Students (1962), First Prize and the special Prize of the Jury at the National Students1 Festival (1964). He also participated in other folklore festivals in Turkey and in France at Dijon, where he won the „Collier d’or” and „Disque d’or” awarded by the Académie Charles Cros (1972).
He participated in a number of artistic tours in many Swiss localities, together with the „Doina Argeşului” orchestra (1969) and with the extraordinary formation, „Leş Virtuoses Roumains” (1973 and 1975). He also played in several European countries with the famous orchestra conducted by Radu Simion with which he has been colla-borating since 1973.
The press often praised the high art of Dumitru Fărcaş. H ere are some gleanings f rom the Swiss press : u..,the taragot player Dumitru Fărcaş will remain unforgettable. How rich and manyfold are the sound-possibilities of this strange old wooden wind-instrument of the shepherds l The masterly skill and deep feelings of the artist, whose instrument had become the natural means of conveying the most varied moods, produced an effect such as was hardly ewer achieved, let alone surpassed, in a concert hall” („Die Ostschweiz” 1973) ; „…the taragot player Dumitru Fărcaş moved us to tears thanks to his simple, impressive play with direct and refined accents”. („Ga-zette de Lausanne” 1973) ; „The taragot fitted well into-such a perfectly equilibrated programme and Dumitru Fărcaş made it sound with so much taste and skill con-sacrating this artist as — perhaps — his country’s greatest specialist. Fărcaş plays in the manner of the giants of jazz who every evening render a different inter-pretation of the same theme…” („Feuille d’avis de Lausanne” 1975) etc.
The taragot or torogoata represents the reconstruction and improvement of a century-old primitive oboe, in olden times found in the countries of South Eastern Europe and in the Balkans. U was build by V. J. Schunda of Budapest at the end of the past century at the advice of the Hungarian composer and musicologist Gyula Káldy and first presented at the exhibition in Paris in 1900. It was adopted, used and raised to the highest peaks of art by the Romanian folk musicians. As is known, it was a Romanian fiddler from the Banat, Luţă lovită, who brought it to our country in the first decade of our century. It didn’t take long for the taragot to be adapted to the local folk music and spread to other regions of Romănia. Dumitru Fărcaş was the one who introduced it most successfully in northern Transylvania. Folk music fans will find on our record 13 pieces from the rich and varied musical repertoire of Dumitru Fărcaş : doinaş and songs (often called „hori” in Transylvania), dances and a ballad (8). Most of them come from his native Maramureş (2, 4, 7, 8, 10, 11, 12, 13) ; he collected the others in other folklore regions in northern Transylvania (6, 9) and in the center of the province (1, 3) or even in the south (5). AII of them are an eloquent testimony of the amazing possibilities of the taragot in the hand of such an excellent musician.
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